LE SPECTACLE ET LE SHOW SPORTIF HISTORIQUE
Le sport spectacle ou "show sportif" proprement dit prend son essor dans les années 1960. Avec l'apparition et le renforcement des médias (télévision, journaux, radios), le sport spectacle ou show sportif va connaître un développement exponentiel. A cette époque le Général de Gaulle est lui même un spectateur assidu du Tour de France et du Tournoi des 5 nations.
Le Général est convaincu que les victoires sportives peuvent influencer positivement la politique de la France et le moral des Français et ainsi contribuer à redorer le blason de La France. L'avènement du sport spectacle (show sportif) correspond aussi à la loi de l'offre et la demande qui ne cesse de croître. La demande du moment est surtout basée sur les émotions, le plaisir et la joie pour remédier à l'époque de crise des années 1970 liée au marasme économique et à l'embargo pétrolier.
Dans les années 1980, avec l'explosion de la télévision dans les pays riches on assiste à une demande accrue d'images.
La publicité et les sponsors contribuent au développement du sport spectacle (show sportif).
LES PERFORMANCES DES ATHLÈTES ET DES RIDERS
La performance d'un athlète ou d'un rider pour parler dans des termes plus modernes, dépend de facteurs classés en deux groupes :
• Les capacités physiques et psychologiques du sportif.
• Les variables liées à l'environnement.
La présence des médias et des spectateurs est un élément de motivation majeur de l'univers psychologique des athlètes (riders) et du showman. Cela lui assure une certaine reconnaissance sociale. L'influence des autres modifiera le résultat final de sa performance. D' où le dépassement de soi. Cette influence lui donne le pouvoir de repousser ses limites physiques.
Cependant il est primordial que le rider ait conscience que les spectateurs puissent véritablement apprécier sa performance. Des études montrent que lorsque les spectateurs ont les yeux bandés, l'action de la co-présence sur le rider disparait. L'influence positive ou négative des spectateurs s'expliquerait par l'élévation du niveau de vigilance de l'athlète. Certains chercheurs ont prouvé que si ce niveau augmente trop, la performance augmente puis finie par baisser.