Le dirt jump, plus communément appelé VTT freestyle est un jeune sport né à la fin des années 1990. Très inspiré du BMX pour les figures réalisées, la différence majeure est la taille des roues, qui sont en 26 pouces, contre 20 pour celles d’un BMX freestyle. Les premiers « dirteurs » sont des VTTistes qui vont s’adonner à lancer des 360 et des backflip au guidon de vélos peu adaptés à la réalisation de figures.
C’est pourquoi, rapidement les géométries évoluent, en abaissant le tube supérieur pour permettre aux pilotes d’avoir un maximum d’espace d’évolution, et pouvoir être mouvant autour du vélo dans les airs. La liste des périphériques va être simplifiée, en laissant une seule vitesse, une suspension avant entre 100 et 120 mm de débattement, un cadre rigide, et souvent un seul frein à l’arrièere.
Avec ces évolutions, ces vélos de freestyle vont conquérir de nouveaux terrains de jeu par leur polyvalence et ainsi va naitre le slopestyle, discipline phare mélangeant freeride et freestyle, sur des terrains souvent situés en montagne, avec de nouveaux modules.
Les premières compétitions voient le jour au début des années 2000. La plus prestigieuse, encore aujourd’hui est le Crankworx à Whistler, au Canada. La première édition remonte à 2004, et a été remportée par l’Américain Paul Basagoitia.
Les rotations de bases sont le backflip, rotation en arrière, et le 360, rotation latérale. Ensuite viennent d’autres figures comme le barspin, tour de guidon, ou encore le tailwhip, un tour du vélo. Le but étant ensuite de venir combiner toutes ces figures en un seul saut.
L’arrivée de moyens d’entrainement dans les années 2010 va énormément aider à l’évolution de la discipline, notamment avec les airbags, des coussins d’air géants servant à travailler des figures tout en sécurité.
Dans la même période se crée un championnat mondial le Freeride Mountain Bike Word Tour, regroupant tous les plus gros évènements slopestyle et dirtjump, avec les meilleurs athlètes mondiaux de la discipline. Ainsi un classement est établi chaque saison, au même titre que les World tour en ski ou encore en surf.
L’arrivée de ce tour mondial va démocratiser le sport et faire connaitre de nouveaux talents venus des quatre coins du globe.
Le rider le plus titré est pour l’instant le Canadien Brandon Semenuk.
Photo, Maxime Peythieu sur le Bike Festival en 2018.